
INVENTAIRE CARBONE
Le projet :
Initié par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), le projet vise à acquérir des données dans l’ensemble de la province sur les stocks de carbone séquestré dans les milieux humides.
Comment avons-nous choisi les sites inventoriés ?
En 2025, l’équipe du CREAT a échantillonné 5 sites dans la région, soit un par MRC. Les milieux humides ont été choisis en fonction de :
Leur accessibilité;
Leur superficie suffisante pour contenir 5 stations;
Leur localisation sur un esker ou à proximité d’une source d’eau potable;
Leur priorisation dans le PRMHH* de la MRC
* Plan régional des milieux humides et hydriques
5 sites supplémentaires seront échantillonnés à l’été 2026.
Quelles données seront récoltées ?
L’équipe réalisera 5 stations par milieu humide. Une station mesure 10 mètres par 10 mètres et pour chacune d’elle les données suivantes ont été récoltées :
3 mesures d’épaisseur du sol organique mesurées avec une sonde allant jusqu’à 8 mètres de profondeur
Une évaluation du niveau de décomposition de la matière organique
Les espèces et le DPH des arbres et arbustes de la station
À quoi servent les données récoltées ?
Les données récoltées serviront à alimenter un modèle élaboré par des chercheurs de l’UQAM dans le but de fournir une carte des stocks de carbone dans le sol de l’ensemble des milieux humides de la province. Cette carte servira à mieux orienter les décisions en matière d’aménagement du territoire afin de minimiser les perturbations dans les milieux riches en carbone.
Pourquoi protéger les milieux humides riches en carbone ?
Les sols des milieux humides permettent d’accumuler une grande quantité de matière organique, car la décomposition de cette dernière est ralentie par la présence d’eau et, parfois, l’acidité du milieu. Cette lente décomposition de la matière organique entraîne la séquestration du carbone dans le sol. Néanmoins, les perturbations, comme le brassage et le drainage du sol, ont pour conséquence de libérer ces stocks sous forme de gaz à effet de serre d’où l’importance de protéger les milieux riches en carbone.
PARTENAIRES DU PROJET
Ce projet répond à la mesure 1.11.1 du Plan pour une économie verte 2030, lequel vise la conservation de milieux naturels prioritaires pour éviter la destruction et la dégradation des réservoirs de carbone :
En collaboration avec le laboratoire C-PALEO de l’UQAM :