
SAUVEZ LES CHAUVES-SOURIS
LE PROJET
OBJECTIF
Ce projet a pour but de recueillir des données sur la localisation des maternités de chauves-souris sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Ces données sont essentielles pour contribuer au plan de rétablissement de trois espèces résidentes du Québec.
COMMENT PARTICIPER
La population est invitée à signaler toute observation de chauves-souris, que ce soit dans un grenier, une cabane, une grange ou tout autre endroit potentiel.
Si vous avez observé des chauves-souris, merci de remplir le formulaire.
ET ENSUITE ?
Après votre signalement, l’équipe du CREAT se rendra sur place pour :
Effectuer un décompte des chauves-souris
Évaluer les lieux
Discuter des options de cohabitation ou de relocalisation, selon la situation
LES CHAUVES-SOURIS EN ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
7 espèces de chauves-souris sur 8 présentes au Québec habitent la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
( La petite chauve-souris brune, Myotis lucifugus)
Certaines sont résidentes, comme la petite chauve-souris brune et la chauve-souris nordique.
Tandis que d'autres sont migratrices, comme la chauve-souris rousse et la pipistrelle de l'Est.
(La pipistrelle de l’Est s’appelle, Perimyotis subflavus)
Photo : Frédérick Lelièvre
Les espèces résidentes hibernent dans des lieux protégés (grottes, mines abandonnées, bâtiments), tandis que les migratrices quittent la région à l’automne pour passer l’hiver plus au sud.
Au Québec, la petite chauve-souris brune, la chauve-souris nordique et la pipistrelle de l’Est sont désignées espèces en voie de disparition. En effet, leur population a diminué de près de 90% en raison du syndrome du museau blanc, une infection fongique introduite sur le continent américain en 2010. Comme une femelle donne généralement naissance à un seul petit par année, la récupération des populations est très difficile après un déclin.
PROTÉGER LES MATERNITÉS
Au printemps, les femelles forment des colonies de quelques dizaines à quelques centaines d’individus pour mettre bas et élever leurs petits. Ces colonies, que l’on nomme maternités, sont cruciales pour la survie des jeunes et plus largement de l’espèce. Or, elles sont particulièrement vulnérables : le dérangement durant cette période peut entraîner l’abandon des petits ou la mort de la colonie. Dans un contexte où plusieurs espèces sont déjà en voie de disparition, chaque maternité compte.
Protéger ces lieux de reproduction est donc essentiel. Par ailleurs, selon la Loi sur les espèces en péril, il est interdit de nuire à un animal sauvage ou à son habitat. La cohabitation avec les chauves-souris est non seulement possible, mais bénéfique, car elles jouent un rôle clé dans la régulation des insectes. Préserver leurs maternités, c’est contribuer activement à la survie de ces espèces fragiles.
POURQUOI LES PROTÉGER ?
Les chauves-souris sont des insecticides naturels. Elles consomment en moyenne 600 insectes par heure. Elles jouent ainsi un grand rôle dans la régulation des populations d’insectes nocturnes comme la livrée des forêts et la tordeuse des bourgeons d’épinettes.
COMMENT RECONNAÎTRE LA PRÉSENCE DE CHAUVES-SOURIS ?
Leur vol distinct, furtif et saccadé dès la tombée du jour
Des grattements et des petites vocalisations aigues
Des déjections s’apparentant aux crottes de souris
La petite chauve-souris brune
Source - https://www.youtube.com/watch?v=C-WPpch_vE8

Testez vos connaissances sur les chauves-souris en répondant à notre quiz !
Photo : Jean Lapointe
Pour toutes questions ou besoin d’informations supplémentaire :
Chargée de projet
Laurianne Lamontagne
lauriannelamontagne@creat08.ca
819-762-5770